Wednesday, August 28, 2013

"L'Ultime Etranger" ou l'apologie de la poésie

(Photo Elisabeth Touraille)
Ecrite et mise en scène par Isabelle Warnaar et Fabien Berrais, merveilleusement interprétée par ces derniers et par Chloé Marshall et ponctuée de moments musicaux par Pierre Bauchet au violoncelle; cette pièce de théâtre vient d'être jouée au Théâtre de la Semeuse dans le Vieux-Nice avec succès.

Tragédie des temps modernes, "le Mythe d'Orphée" est revisité et modernisé.

Un défi que se sont fixé les auteurs explorant tour à tour les symboliques Alchimiques, Maçonniques, Christiques et Kabbalistiques !
Avec une belle dose d'humour de poésie et de musique, le défi était relevé. 

Mais de nombreuses questions restent posées durant ce voyage énigmatique à travers le temps et l'espace; et c'est le jeune violoncelliste Pierre Bauchet qui, avec sa grâce nous délivre d'un enfermement schizophrénique.

Cette pièce est un beau chant poétique et un hymne à la vie.

Et l'aventure de cet "Ultime Etranger" va se poursuivre prochainement... 

Wednesday, August 21, 2013

Coulée Verte : les travaux vus d'en haut

Le chantier de la coulée verte, vu d'en bas, vous connaissez. Alors, Mathias Girard notre blogueur photographe a pris de la hauteur. Ce mois de novembre 2012 marque le début du suivi photographique de l'avancement des travaux.
                                                                                                                                                            (Photos Mathias Girard)

Les images se suivent d'est en ouest. Plus précisément du 4, avenue Félix-Faure où Florence Fino & Marc Belvisi m'ont ouvert les portes de leur société  de conseil en gestion de patrimoine. Puis du Grand Hôtel Aston au 12 avenue Félix-Faure. Enfin, des terrasses de l'hôtel Boscolo Plaza au 12 avenue de Verdun.

Tuesday, August 20, 2013

[Vieux Nice] Place Garibaldi: la crypte vaut le détour

(Photo Susan Hudson)
La crypte près de la Place Garibaldi vaut vraiment le détour si vous êtes curieux de voir comment de Nice s'est défendu contre les envahisseurs et comment la ville s'est développée au cours des siècles.
Travail de tout révélé prenait place pour le système de tram, vous serez étonné de voir l'immensité de ce site souterrain. En descendant les marches (il ya un ascenseur pour ceux qui en ont besoin), vous entrez dans un autre monde pour sous les lignes de tram se trouve une richesse de l'histoire de façon très intéressante et informative expliqué en détail en français.

La fortification de la Porte Pairoliere a commencé en 1300 et a été la principale porte d'entrée au nord de Nice. L'utilisation intelligente de l'éclairage révèle les ruines dans l'ordre, peintures d'artistes de reconstruction sont utiles, ce qui donne une meilleure compréhension de la façon dont la fortification aurait paru. Le groupe est petit et tout le monde a une chance de poser des questions, prendre des photos et d'imaginer comment la vie a dû être quand le Duché de Savoie fortifiée de Nice durant cinq siècles. Réservez une date et datés 5 billet d'Euro au Centre du Patrimoine long du Quai des Etats Unis - vous serez fasciné.
Susan Hudson

Monday, August 19, 2013

Les façades de la place Garibaldi: toute une histoire

   (Photo R.D)
Saviez-vous que la place Garibaldi s'est appelée Pairolière, Napoléon... ou encore qu'elle est la copie exacte de la porta Nuova de Turin ?
Roberte Dallo, passionnée d'architecture, présidente de l'association niçoise Gloria Mansion, nous propose de plonger dans l'histoire de ce lieu. Une place qui a retrouvé son aspect d'origine avec les trompe-l'oeil en façade.
"C'est Victor-Amédée III (1773-1796), roi de Piémont-Sardaigne, qui rend carrossable la route de Nice à Turin (1784), dans un souci de développement des communications terrestres. L’ouverture de la route royale s’accompagne de la création d’une place royale, la piazza Victoria.
Les plans, établis par Antonio Spinelli architecte du roi, sont fidèles au modèle turinois. Elle prend les noms successifs de place Pairolière (1782), Victor (1784), République (1792), Napoléon (1804), Victor (1814), Napoléon (1860) et enfin Garibaldi (1871) !
Commencée en 1780 et terminée en 1792, elle semble être entièrement minérale et vide. Le dessin adopté est celui d’une place rectangulaire à portique. Rectangulaire afin de pouvoir faire converger la rue Pairolière, les voies du port et la route de Turin ( avenue de la République aujourd'hui) vers le centre de la place.
La construction des portiques est obligatoire, mais la propriété demeure aux particuliers propriétaires des immeubles, la Ville ne jouissant que d’une servitude de passage public.
Une porte clôt la place au nord (approximativement au carrefour de l’avenue de la République et de la rue Barla) dans l’axe de la route de Turin.
Elle a la forme d’une porte de ville forte et reprend en même temps l’aspect d’un arc de triomphe.
Elle est la copie exacte de la porta Nuova de Turin située à l’arrivée dans la capitale de la route de Nice à 200 km de distance, les deux portes créent donc un effet miroir typique de l’esprit baroque. La porte fut détruite en 1848 car considérée comme trop étroite.
Chapelle du Saint-Sépulcre en point d'orgue
La chapelle du Saint Sépulcre (Pénitents bleus), construite de 1782 à 1784, est le bâtiment signal caractéristique des places turinoises (comme les églises jumelles de la place San Carlo). Elle est placée dans l’axe de la route de Turin, ce qui lui confère une certaine solennité accentuée par la longue perspective rectiligne de la route (avenue de la République) et brise la monotonie de la place en en faisant son point d’orgue.
Dès 1782, il était question de doter l’étage d’un balcon (tribune officielle) mais celui-ci ne fut autorisé qu’en 1850, ce qui explique son style. Le Consiglio d’Ornato, en effet, ne souhaitait pas déroger au refus qu’il opposait aux autres propriétaires de la place, désireux, d’ouvrir aussi des balcons.
Le changement dans la continuité : les décors peints
Attesté par la toile de Cignoli de 1782 mais également par les nombreuses aquarelles et lithographies du début du XIXe siècle (Roassal, Guiaud, Fricero, Lucas) et par les premières photographies vers 1865 jusqu’en 1910 (Walbourg de Bray, Negre, Giletta), les décors en trompe l’oeil reprennent les décors en relief des bâtiments turinois en les adaptant à la mode génoise (plus en vigueur à Nice).
Les façades étaient relevées de motifs architecturaux peints en trompe l’oeil autour des ouvertures imitant des pilastres d’encadrement supportant des frontons alternativement curvilignes ou triangulaires.
Seuls les angles des bâtiments étaient renforcés de longs pilastres sans chapiteaux. La restauration des façades a permis de transformer la place Garibladi.
La re-création de décors peints, comme la restitution des enduits à la chaux traditionnels et des menuiseries en bois ou encore des petits carreaux des fenêtres, selon le modèle XVIIIe, a permis, dans un bouleversement intense, de retrouver la place d’origine.
Il fallait que tout change pour que rien de change comme l’a dit Giuseppe Tomasi Lampedusa."
                                                                                                                                    

[Vieux Nice] Colline du château: a free guided tour

(Photo Susan Hudson)

Jusqu'à la fin du mois de juillet, des visites guidées sont proposées sur le site des fouilles de la colline du Château. (lire détail dans notre article du 15 juillet) Susan Hudson notre blogueuse britannique a suivi Rym, la guide. Voici le récit de sa visite, en anglais.
If you are interested in history and archaeology then this 45 minute tour of the ruins within the Colline du Chateau with guide Rym is for you.
Rym sets the scene by explaining that there were two towns - Nikaia and a nearby rival Cemenelum (whose ruins are in nearby Cimiez).
The Colline was the site of a regrouped 10-12th century town which was double fortified and as the inhabitants increased in number they spilled down into the area that we know as Vieux Nice today. It contained a cathedral and a fortified citadel which were eventually destroyed by Louis XIV.
   

(Photo Susan Hudson)

Archaeological student volunteers, not only from Nice but all over France, are now excavating the sites. Firstly we looked at the Cathedral area where the floors and remaining walls are being revealed. Some columns and doorways were pointed out, then we were taken inside the site to have a closer look.
Two volunteers were painstakingly sifting through soil material and so far pieces of ceramics and pottery, coins and bones have been discovered. All the tools used for the excavation were neatly laid out, these have to be carried away at the end of each day.
Parts of broken columns were laid to one side, their inscriptions to be deciphered at a later time.
Then we walked up to the Citadel where, on one side of the wall, the dent left by a cannon ball could easily be spotted.
A stunning panoramic view
At the very top a smaller excavation site could be seen, then a stunning 360 degree panoramic view of Vieux Nice, the Baie des Anges, Mont Boron and the surrounding mountains.
This must be the site of the Governor's residence Rym told us.
This free guided visit in French is at 2pm Monday to Friday until the end of July, starting in front of the ruins of the Cathedral.
Use the complementary lift if you do not want to walk up.

                                                                                                                                         Susan Hudson